La mise à disposition d’un nouveau service demande un accompagnement des utilisateurs et donc une formation.

Voici quelques recommandations et pratiques permettant d’organiser une formation qui s’appuiera sur la solution de e-learning Moodle.

• initialement réduire les coûts,
• permettre un déploiement plus rapide des formations.

Cependant il ne faut pas oublier qu’une solution technologique ne dispense pas de soigner les contenus et la démarche pédagogique des parcours proposés.

On associe parfois le terme de Knowledge Management à celui du e-learning.

Utilisation des TICE :

• partie technologique du projet de formation
• apportent un avantage certain à la formation à distance,
• difficulté de mesurer l’efficacité et de calculer précisément le retour sur investissement (ROI) ou même l‘économie d’investissement par rapport à une solution de formation traditionnelle (SOI).

En tant qu’étudiant, vous vivez au quotidien une formation en présentiel mais vous avez déjà utilisé des solutions de formation en ligne notamment pour le C2I.

Cela vous permet de percevoir les atouts et les faiblesses de ces deux modes de formation. Cette expérience ne peut que vous aider à percevoir à leur juste place le rôle des solutions technologiques dans un parcours de formation.

Mais d’une façon générale les solutions d’e-learning tendent à répondre aux questions suivantes :

• Comment acquérir de nouvelles compétences plus rapidement ?
• Comment réduire les coûts de production et de diffusion tout en garantissant la qualité pédagogique des contenus de formation ?

Apprendre est le processus par lequel une personne acquiert des connaissances et des savoir-faire. C’est le rôle de la formation de permettre à cette personne de développer des connaissances et des compétences.

MOOC : Les cours en ligne ouverts et massifs constituent un exemple de formation ouverte et à distance en télé-enseignement. Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dis-persés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Des ressources éducatives libres sont souvent utilisées.

Le qualificatif « massif » quant à lui, est lié au grand nombre de participants ; dans le monde anglophone, il arrive fréquemment que 100 000 personnes soient réunies pour un cours.

Cela signifie que la formation doit être repensée dans son ensemble pour intégrer l’usage des technologies Internet. Le e-learning et la formation traditionnelle peuvent s’intégrer dans un dis-positif de formation.

Voici quelques outils qui peuvent être utilisés :

• outils de communication synchrones directs : téléphone, chat, visio-conférence, etc.
• outils de communication asynchrones: forum, mail, etc.

Les fonctions d’accompagnement sont des tâches, missions, compétences qu’il faut mettre en place pour assurer le succès de la formation :

• contact direct,
• coordination,
• support technique,
• animation de forum,
• suivi pédagogique,
• évaluation etc.

Ces fonctions d’accompagnement sont assurées par les formateurs (tuteurs, coachs).

Le parcours de formation est organisé en modules permettant d’acquérir des compétences précises. Chaque module est ensuite décomposés en séquences.

Vous entendrez aussi parlé de la notion de grains pédagogiques, qui sont les composants de chaque séquence et sont des entités indivisibles. Ce sont les plus petits éléments pédagogiques qui peuvent être extraits et utilisés dans d’autres contenus de formation.

Dès que les modules de formation sont définis et construits, on les déploie sur des plates-formes LMS (Learning Management System) ou plate-forme logicielle de gestion de parcours pédagogiques. Les LMS diffusent les contenus de formation, proposent un historique des formations, des outils de tutorat. Elles gèrent également les évaluations et autres quiz.

Le dispositif e-learning présente plusieurs niveaux :

• un support de diffusion qui peut être un intranet ou un extranet ;
• une plate-forme LMS chargée de gérer le catalogue de formation, les parcours apprenants, les résultats des évaluations, les groupes d’apprenants, l’accompagnement à distance ;
• une offre de formation sous forme de modules répondant à des objectifs pédagogiques précis.

Pour résumer :

• les apprenants se connectent au support de diffusion ;
• ils s’inscrivent ou se connectent à la plate-forme via le système d’identification prévu ;
• ils suivent leurs parcours de formation ;
• Ils interrompent et reprennent leurs cours lorsqu’ils le souhaitent ;
• Les parcours, les résultats, les chemins de visite sont mémorisés.

Pour concrètement expérimenter un parcours de formation de e-learning, il faut cadrer le projet, fixer le périmètre en termes de cible, d’objectifs, de résultats attendus.

Dans un contexte réel, cela sera formalisé dans un document afin de rendre le projet compréhensible par tous et de permettre à tous les acteurs de parler de la même chose pour travailler dans la même direction vers la poursuite des mêmes objectifs.

Ce document permet également d’établir des règles de fonctionnement ainsi qu’une organisation projet.

Cette étude des besoins doit permettre d’apporter une réponse à une situation qui est jugée déficiente afin de pouvoir apporter les compétences et les connaissances nécessaires pour la corriger.

Vous pouvez analyser plus précisément les besoins, pour essayer de déterminer l’écart qui existe entre les moyens pédagogiques existants et les moyens pédagogiques nécessaires pour atteindre l’objectif fixé. Cela permet d’adapter le parcours de formation aux solutions actuellement disponibles.

En général, on ne part pas de zéro et on essaie de orienter les efforts là où cela est nécessaire en gardant ce qui fonctionne bien.

Par exemple :

• L’organisation a des difficultés à transmettre des connaissances avec les moyens traditionnels et cela peut être du au public concerné, au temps disponibles pour se former, etc.
• Certains contenus de formation ne sont pas efficaces car des compétences et des connaissances demandent davantage d’expérimentation ou de simulation.
• Il n’y a peut-être pas les ressources adéquates pour transmettre les compétences souhaitées.
• Il existe un dysfonctionnement auquel le e-learning pourrait répondre favorablement.

Pour évaluer ces besoins, vous pouvez utiliser avoir des entretiens individuels, organiser des réunions, réaliser des enquêtes à base de questionnaire, etc.

Quand un plan de formation est conçu pour est suivi en présentiel (ou blended) comme dans une classe de BTS SIO, il répond à un besoin de formation d’une population cible précise.

La démarche est la même pour un projet d’e-learning.

Pour réponde aux objectifs fixés, il est essentiel de bien connaître la population à former :

• Le nombre de personnes à former ;
• Si les apprenants sont géographiquement dispersés, la Formation à Distance est intéressante.
• La motivation des apprenants : sont-ils prêt à se former ? Ont-ils été correctement informés ?
• Les apprenants doivent connaître suffisamment les TICE pour les utiliser dans un module de formation et disposer d’un accès Internet
• Les apprenants doivent percevoir l’utilité de la formation : les objectifs et ce que l’on attend d’eux.
• Critère important, le niveau d’autonomie des apprenants : plus le niveau d’autonomie est important, plus les solutions de e-learning sont efficaces.

Le nombre d’apprenants et le taux de participation doit aussi être suffisant pour justifier les investissements nécessaires à une formation en ligne.

La question à se poser est de savoir s’il vaut mieux adapter un enseignement existant ou bien en développer un de toute pièce.

ar ailleurs certains contenus peuvent être peu propices au e-learning, alors que d’autres s’y prêtent mieux.

La question à se poser est de savoir si la solution de e-learning vient en complément d’une formation en présentiel ou la remplace. Les deux solutions peuvent exister en parallèle ou bien se compléter avec une partie en présentiel et une partie en e-learning.

Dans le cadre d’une solution complémentaire le e-larning proposera des solutions qui apporteront un plus dans la formation : mise à jour des connaissances, évaluation, travaux collaboratifs, etc.

Avant toutes choses, il faut définir les contenus pédagogiques de la formation.

Un parcours de formation doit permettre l’acquisition de compétence à atteindre, ce qui se traduit par la définition d’objectifs pédagogiques.

Il sera ensuite nécessaire de mesurer l’acquisition des ces compétences à travers des bilans, des test, des évaluations.

Le parcours peut démarrer par un test d’évaluation des pré-requis, se poursuivre par une série de modules de formation, d’activités d’évaluations formatives, et se terminer par une évaluation sommative validant ou non le cursus.

Ce parcours va donc inclure :

• des modules de formation,
• des tests, évaluations,
• un accompagnement tutoral.

La progression pédagogique et la navigation dans chaque module peut se faire d’une manière guidée ou plus libre c'est-à-dire en laissant davantage d’autonomie à l’apprenant si le contenu n’impose pas une progression pédagogique précise.

A chaque module, vous définissez un objectif pédagogique principal. Cela doit correspondre à l’acquisition d’une compétence que vous exprimez à l’aide d’un verbe d’action.

Pour vous aider, posez-vous la question suivante : que doit savoir faire l‘apprenant à l’issue de la formation dispensée ?

À la fin du module, l’objectif pédagogique principal doit être atteint.

Le découpage en séquence permet de définir les objectifs spécifiques ou secondaires qui correspondent aux tâches à effectuer et que l’apprenant doit savoir réaliser l’apprenant à l’issue du cours. Les objectifs secondaires doivent en principe suivre une progression pédagogique pour aboutir à la fin du module, à la réalisation de l’objectif pédagogique principal.

Dans chaque séquence (un module contient plusieurs séquences), on trouve plusieurs activités pédagogiques.